• Le dernier livre de Arnaud Teyssier traite d'un sujet sue j'aborde un peu différemment dans mes mémoires à propos de mai 68, le voyage à Baden-Baden, le référendum :

     

    « …concernant l’influence de l’Empire Américain sur ses vassaux européens, on peut évoquer ici Mai 68, sorte de petite révolution que connaît la France, alors qu’elle vit l’une des époques les plus fastes de son histoire, bien que sortant d’une épreuve particulièrement rude, la décolonisation, qui lui a fait perdre son empire colonial.  Ainsi, à la veille de Mai 68, la France est toujours une grande puissance qui rayonne toujours autant : elle dispose d’une force de frappe qui en fait l’une des quatre grandes puissances nucléaires ; elle est sortie de l’Otan se libérant ainsi de la tutelle américaine ; le chômage y est pratiquement nul ; la Caravelle est l’un des meilleurs moyens courriers ; le Concorde est à la veille de ses premiers essais ; le paquebot France est le plus beau des transatlantiques ; Malraux invente pratiquement le ministère de la culture et expose la Joconde aux Etats-Unis devant un public ébahi ; la planète entière connaît mieux Brigitte Bardot que les stars d’Hollywood, et ses films à l’exportation rapportent plus que la Régie Renault, ce qui lui a valu la Légion d’honneur des mains de De Gaulle lui-même…

     

    Ainsi, tout va on ne peut mieux, et De Gaulle en profite pour s’opposer à la mise en place d’une Union européenne de mercantis apatrides, lui préférant une Europe des nations et, cerise sur le gâteau, il fait la leçon aux Américains avec sa contestation de la suprématie du dollar, lui préférant l’étalon or, contestation qu’il accompagne de ses discours de Phnom Penh, d’Amérique latine et de Monréal : vive le Québec libre ! Sous-entendu, libéré de la tutelle Américaine, comme lui-même s’en est libéré en sortant la France de l’Otan. Bref, le génie français brille plus que jamais dans tous les domaines, et l’on sait, qu’il n’en faut pas tant pour porter ombrage à l’Empire Américain.

     

    C’est dans ce contexte que se développent les événements de Mai 68, mouvement contestataire déclenché par des étudiants parisiens, dont certains leaders profiteront de ce tremplin pour se tailler des carrières sur mesure, Cohn-Bendit en-tête… Quant aux intellectuels et assimilés, ils ont suivi tête baissée en hurlant avec les loups, préfigurant le gauchisme mondain à venir… L’un des rares a refuser catégoriquement son soutien sera Georges Brassens, qualifiant carrément mai 68 d’affaire de fils de bourgeois pressés de prendre la place de leurs parents pour faire pire qu’eux.

     

    Révolution singulière par rapport aux autres, qui  trouvent généralement leur origine dans les difficulté des pays concernés, alors qu’ici, la France et les Français étaient mieux qu’ils ne l’ont jamais été… et révolution qui s’est faite pour l’essentiel à Paris, comme les précédentes, dont Chateaubriand disait : « les révolutions se font à Paris, les provinces moutonnières suivent, et selon ce que crépite le télégraphe, elles crient : Vive la République, ou Vive le Roi ! ».

     

    Pour calmer le jeu, De Gaulle fera un saut d’hélicoptère jusqu’à Bande-Baden pour voir Massu, qui commandait là-bas les troupes françaises stationnées en Allemagne (et dont on se souvenait du rôle joué en Algérie...), de façon à faire prendre conscience à ceux qui tiraient les ficelles que ça pourrait mal se terminer, que Massu pourrait éventuellement venir ratisser le Quartier latin comme il avait ratissé La Casba…

     

    Bref, une petite révolution de nantis qui la clôtureront sans savoir quel été l’enjeu réel… mais qui aura fait comprendre à De Gaulle que d’aucuns en avaient assez de ses actes d’indépendance (sortie de l’Otan, force de frappe), de ses interventions anti-américaines (discours de Montréal), et qu’il était temps de passer la main… Ce qu’il fera l’année suivante, au prétexte d’un référendum qu’il a organisé de façon à le perdre.

     

    Résultat, De Gaulle que l’OAS n’a pas réussi à éliminer et qui tenait la dragée haute aux Américains, ce sont les étudiants de mai-68 qui lui auront montré la sortie, sans avoir à tirer un coup de fusil.

     

    Et à partir de là, la France qui était à son apogée n’y restera que quelques années avant de décliner, et sa vassalisation à l’égard des Etats-Unis reprendra lentement mais sûrement, comme elle l’avait été depuis Yalta en 1945 et jusqu’à l’arrivée De Gaulle en 1958… ».

     

     Louis Esparza, MÉMOIRES CHOISIS, distribué par TheBookEdition, 386 pages, 18€.

     


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    Moins de mondialisation et plus de réalisme

     

    Quand les Français ont répondu non au référendum sur l’Europe, que le Pouvoir n’a pas tenu compte de ce scrutin et s’est tourné vers l’Assemblée nationale où, les élus du peuple ont voté contre l’avis du peuple, c’est là, dans cette sorte de trahison, que s’est engagée la défiance des Français à l’égard de leurs élites politiques.

     

    Défiance que l’on a constaté avec la baisse de participation aux élections (pourquoi aller voter si le résultat n’est pas pris en compte), et qui se cristallise maintenant avec les Gilets jaunes qui ne s’en laissent pas conter, avec des revendications en rien disparates - contrairement à ce que disent certains - mais dont on peut faire la synthèse en disant qu’elles se résument à, moins de mondialisme et plus de réalisme.

     

    Ce qui par la même occasion montre l’erreur de nos dirigeants trop enclins à suivre des think tank comme Terra Nova, qui conseillait déjà à François Hollande d’aller vers la mondialisation à marche forcée, en négligeant les classes moyennes et populaires au profit des minorités visibles, immigrés, homosexuels, féministes…politique qu’a continué Macron, avec le résultat que l’on voit.

     

    D’autre part, par-delà la façon dont les médias audiovisuels traitent le sujet - contrairement à Mai 68 où ils ne montraient que complaisance à l’égard d’une révolte bien moins justifiée - on peut voir dans ce mouvement quelques similitudes avec les troubles politiques et sociaux de 1905 en Russie, généralement qualifiés de Révolution manquée, mais que Lénine considérait comme la répétition générale de 1917… Ainsi, l’expérience historique nous montrant que pour être fructueuse, l’action d'un peuple qui descend dans la rue doit être encadrée par un leader habile et déterminé, voire charismatique, il ne serait pas étonnant que les gilets jaunes n’aboutissent à rien… pour l’instant.

     

    Mais, si l’on reprend la comparaison avec la Russie de 1905, on peut prévoir à terme l’émergence d'un

     

    leader remarquable qui prenne la tête du mouvement, et là, tout peut devenir possible…

     

    Enfin, il semble clair que les ‘’minorités visibles’’ soient pratiquement absentes des ‘’gilets jaunes’’, comme s’il s’agissait d’un mouvement de révolte, un sursaut de ceux que certains appellent, ‘’les petits blancs’’, qui tirent le diable par la queue dans l’indifférence des élites. Petits blancs que l’Europe veut faire disparaître en les faisant submerger par la ‘’diversité’’ africaine, porteuse d’Islam.

     

    Quant au remède immédiat pour sortir de la crise où nous sommes, De Gaulle l’a appliqué en 1968 en procédant à la dissolution de l’Assemblée nationale, solution qui actuellement mènerait à la cohabitation et au partage du pouvoir, option inacceptable pour Macron qui veut décider de tout… D’où sa façon de manœuvrer comme s’il s’agissait d’une grève que l’on peut laisser pourrir, les grévistes ne pouvant financièrement pas tenir indéfiniment, ce qui n’est pas le cas des Gilets jaunes qui eux peuvent tenir autant qu’ils le voudront.

     

    Bref, s’il est une chose que l’on peut déjà prévoir, c’est qu’on n’est pas sorti de l’auberge.  

     


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  • Du référendum de 2005 aux Gilets jaunes

    Quand les Français ont répondu non au référendum sur l’Europe, et que le Pouvoir n’a pas tenu compte de ce scrutin et s’est tourné

    vers l’Assemblée nationale où, les élus du peuple ont voté contre l’avis du peuple, c’est là, dans cette sorte de trahison, que s’est

    engagée la défiance des Français à l’égard de leurs élites politiques.

    Défiance que l’on a constaté avec la baisse de participation aux élections (pourquoi aller voter si l'on ne doit pas être entendu), et qui

    se cristallise maintenant avec les Gilets jaunes qui, en plus de ne pas s’en laisser compter, envisageraient de se présenter aux

    prochaines élections, dans la perspective d’aller vers moins de mondialisme et plus de réalisme.

    Ce qui par la même occasion démontre l’erreur de nos dirigeants trop enclins à suivre des think tank comme Terra Nova, qui conseillait

    déjà à François Hollande d’aller vers la mondialisation à marche forcée, en négligeant les classes populaires au profit des minorités

    visibles, immigrés, homosexuels, féministes… politique qu’a continué Macron, avec le résultat que l’on voit.


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  • 25 11 18  Les ’’gilets jaunes’’, coup manqué, répétition générale, ou dernier sursaut des ’’petits blancs’’ ?                      Telle est la question qui se pose par-delà la façon dont les médias audiovisuels traitent le sujet, contrairement à Mai 68, où ils montraient plus de complaisance à l’égard d’une révolte bien moins justifiée… Ce mouvement semble pourtant avoir quelques similitudes avec les troubles politiques et sociaux de 1905 en Russie, généralement qualifiés de révolution manquée, mais que Lénine considérait comme la répétition générale de 1917… Ainsi, l’expérience historique nous montrant que pour être fructueuse, l’action d'un peuple qui descend dans la rue doit être encadrée par un leader habile, déterminé, et un brin charismatique, il n’est pas étonnant que les gilets jaunes n’aboutissent à rien…pour l’instant. Mais, si l’on reprend la comparaison avec la Russie de 1905, on peut prévoir à terme l’émergence d'un leader remarquable qui prenne la tête du mouvement, et là, tout peut devenir possible…                          On peut aussi considérer qu’aujourd’hui, nos élites dirigeantes suivent moins la ligne d’un parti que les conseils d’un think-tank comme Terra Nova, qui suggérait déjà à François Hollande de délaisser la classe ouvrière, que certains qualifient de ‘’petits blancs’’ pénalisés par la mondialisation, pour s’occuper plutôt des ‘’minorités visibles’’, immigrés, homosexuels, féministes…Ce qu’il a effectivement commencé à faire et que continue Macron. Résultat, les laissés pour compte de la France profonde ont de plus en plus de mal à vivre d’un salaire qui ne progresse pas et que grignote l’inflation et la fiscalité, sans perspective d’amélioration. Ainsi, quand on regarde les images qui sont diffusées ou quand on interroge ceux qui sont sur le terrain, il semble clair que les ‘’minorités visibles’’ soient pratiquement absentes des ‘’gilets jaunes’’, comme s’il s’agissait d’un mouvement de révolte, un sursaut des ‘’petits blancs’’ qui tirent le diable par la queue dans l’indifférence des élites, plus proches des minorités visibles.

     

    9 11 18  Pétain et les poilus   Jusqu’au années 60, dans des maisons d’anciens poilus, je me souviens y avoir vu le portrait du Maréchal Pétain, le héros de Verdun, honoré et admiré pour cela par les poilus.  Et quand on s'en étonnait, on nous expliquait qu'à partir de Verdun on est allé vers la victoire, tout en diminuant l'hécatombe... Si bien que quelles que soient les responsabilités de Pétain après 1940 et les reproches que l’on puisse lui faire, dans l’esprit des poilus, rien ne pouvait effacer la gloire du vainqueur de Verdun. Comme ils le disaient eux-mêmes : « si vous aviez été dans les tranchées avec nous, vous sauriez pourquoi on a toujours honoré Pétain ».Ce qui montre qu’on ne doit pas juger le passé avec les critères d’aujourd’hui, mais simplement le constater en le considérant dans son contexte. Et ne pas tomber dans le travers de ceux qui voudraient  réécrire l’Histoire, en oubliant qu'il n'y a pas si longtemps, ils se moquaient de l’Union Soviétique, où l’on modifiait les photos officielles pour en faire disparaître les dirigeants déchus.

     

    20 10 18  Comme un début de dérive   Pour avoir relayé des images d’un groupe terroriste, Marine Le Pen est poursuivie, comme si l’on voulait nous cacher la barbarie qui caractérise ces terroristes. Et dans la foulée, on lui demande une expertise psychiatrique. Pour avoir des doutes sur ses comptes de campagne et sur l’utilisation de ses collaborateurs, Mélenchon et ses proches font l’objet d’une perquisition à grands moyens, où l’on saisit chez l’un de ses assistants des photos de famille remontant à plus de 10 ans avant son entrée en activité.Et dans les deux cas, on disserte sur le refus de Marine de se faire psychanalyser et sur Mélenchon ‘’pétant les plombs’’, comme s’ils n’avaient pas de bonnes raisons de réagir comme ils le font, comme si l'on ignorait la remarque de Brecht :  "du courant impétueux on dit qu'il est violent, mais du fleuve qui l'emprisonne nul ne dit qu'il est violent". Enfin, si ces deux péripéties peuvent sembler originales, elles peuvent aussi nous rappeler la glorieuse époque de l’Union Soviétique, où l’on perquisitionnait à tout-va et l’on faisait psychanalyser les opposants avant de les envoyer en hôpital psychiatrique, ou au goulag pour les plus ‘’dangereux’’.  En espérant, pour ce qui nous concerne, que les ennuis de nos opposants ne soient pas le début d’une dérive du pouvoir...

     

    7 10 18  Les Végans   Sous prétexte de s’opposer à la souffrance animale, les végans s’en prennent de plus en plus violemment aux boucheries-charcuteries, mais, si l’on comprend bien, en épargnant toujours les boucheries-halal… Alors que dans les faits, c’est l’abattage halal qui cause le plus de souffrance aux bêtes qu’on laisse mourir lentement une fois égorgées, ce qui peut durer plus d’une demi-heure pour les bovins qui, pendant tout ce temps, beuglent à vous fendre l’âme…mais pas celle des végans. On peut donc se demander si finalement pour les végans, la souffrance animale n’est pas qu’un prétexte pour essayer d’éliminer les boucheries-charcuteries au profit des boucheries-halal… ce qui irait dans le sens de ces nouveaux "courants de pensée" qui n’ont de cesse de contester notre culture, pour faire la place aux cultures d’importation.

     

    2 10 18  Que du Charles Aznavour   Depuis lundi après-midi, le ciel pourrait nous tomber sur la tête, comme le craignaient les Gaulois, que rien n’y ferait et l’on ne s’en apercevrait même pas, les médias étant tous accaparés par la disparition du grand chanteur décédé. Comme s’ils voulaient se faire pardonner de ne plus lui avoir donné la parole depuis un certain 24 août 2017 quand, sur Hollywood boulevard, où il venait d’inaugurer son étoile, notre Charles bien aimé n’avait pas mâché ses mots pour regretter qu’aujourd’hui : ‘’même en France, on préfère écouter les chanteurs américains’’…   Décidément, il est plus facile d’honorer les morts, que de leur avoir donné la parole de leur vivant.  

     

    23 9 18  Autres temps, autre moralité   Jusqu'à la fin des années 1990, Théodore Monod, éminent scientifique et humaniste, était un habitué des plateaux de télévision, où il avait toujours beaucoup de succès avec les récits de ses pérégrinations dans les déserts du monde et ses réflexions toujours frappées au coin du bon sens. Un jour, il racontait qu’au cours de la traversée d’un désert, il avait fait la connaissance de sages musulmans qui lui ont dit : « vous menez une vie ascétique et exemplaire comme nous, vous devriez vous convertir à l’Islam, vous feriez un excellent sage musulman ». Et Théodore Monod de répondre : « Si j’étais né chez vous, j’aurais peut-être fait un bon musulman, mais je suis né en France dans une famille chrétienne, je suis donc chrétien, j’appartiens au christianisme et le renier serait trahir les miens, trahir mes origines ».  Dimanche, dans l’édition du Gard Rhodanien, on pouvait lire une interview de Geneviève Sabathé, décrite comme une ‘’figure militante de Bagnols-sur-Cèze’’, qui a tenu à déclarer par voie de presse qu’elle « renonce à sa foi catholique » (sic). Toute fière de sa décision, arborant le rejet de son appartenance comme une décoration, l’idée qu’elle puisse commettre une trahison à l’égard de ses origines, des siens et de ses parents qui l’ont mise ou monde, ne l’ayant même pas effleurée. Bref, une réflexion à l’opposé de celle de Théodore Monod… Autres temps, autres personnalités, autre moralité.

     

    16 9 18 Sauvetage de la planète et démographie  Tout le monde est d’accord pour Sauver la planète, diminuer les gaz à effet de serre et la pollution. Résultat, il semble bien que depuis 20 ans, à titre individuel, on pollue beaucoup moins. Et pourtant, globalement, la pollution ne fait qu’augmenter car, depuis un siècle, la population mondiale a progressé de façon impressionnante :1,5 milliards d’habitants en 1900, 6 milliards en 2000, 7,5 milliards en 2015. Si bien que de 2000 à 2015, la seule augmentation de la population mondiale est égale à la totalité de l’humanité vivant en 1900… Et à ce rythme, on  peut déjà craindre de finir par se marcher sur les pieds. Bref, si la population mondiale n’avait pas augmenté autant, on parlerait moins de pollution, tant elle serait faible. Mais dans le contexte actuel, on aura beau en faire toujours plus, on n’en fera jamais assez, et les conséquences sur l’écologie n’iront qu’en s’aggravant. Ce qui montre que pour être efficace, il ne faut pas se limiter à réduire la pollution et les gaz à effet de serre, il faut aussi et surtout, essayer d'inverser la courbe démographique. Proposition qui tombe sous le sens et condition sine qua non pour sauver la planète. Mais curieusement, très peu de nos élites dirigeantes en parlent, allez savoir pourquoi…

    29 7 18  Un exemple qui interpelle   Par-delà l’affaire elle-même, le fait qu’à 27ans Benalla soit déjà lieutenant-colonel, promu directement sans n’avoir jamais été militaire, sans avoir fait d’école d’officier ni avoir eu les grades précédents normalement indispensables, cela ne peut qu’interpeller l’honnête citoyen, découvrant l’existence d’un promu par la seule grâce du Président, ce qui relève de l’arbitraire le plus total, mais par dessus tout, quel exemple ! Quel exemple pour les jeunes qui s’échinent à préparer le concours d’entrée à une école militaire, à ceux qui y sont et peinent à suivre une instruction rude et éprouvante ; quel exemple pour les officiers en activité qui pour passer officier-supérieur doivent faire l’Ecole de guerre ; quel exemple pour ceux qui avaient les qualités requises mais ont dû laisser la place à plus méritants.Et tous ont sous les yeux l’exemple de ce promu sans aucune qualité pour l’être, comme si nous n’avions plus d’usages codifiés dans nos institutions, plus de règles… Vraiment, serions-nous devenus comme une république bananière où les promotions résultent du bon vouloir du Président, de son humeur du moment ?… Comme il est loin le temps où De Gaulle refusait une promotion à son aide de camp, le fidèle et méritant colonel de Bonneval, au motif qu’il ne remplissait peut-être pas complètement l’une des conditions…

     

     23 7 18  Les vrais responsables   Benalla, recruté par l'Élysée en dehors de la hiérarchie policière ou militaire, ne peut donc être que l'exécutant des ordres du Président.Mais ce n'est pas pour autant que le Président soit le véritable responsable des actes de Benalla, si l'on considère que les institutions de la Vième République ont été faites sur mesure pour De Gaulle, quand il était sensé avoir acquis la sagesse et la pondération de l'âge. Il fallait donc ne pas élire à l'Élysée un trop jeune homme, ou alors, commencer par changer les institutions pour qu'elles soient adaptées à un débutant. Si bien que finalement, les seuls vrais responsables sont les électeurs qui ont élu un Président trop jeune. Et comme ces électeurs ne peuvent pas être sanctionnés, il ne leur reste plus qu'à réfléchir pour, la prochaine fois, ne pas céder à la pernicieuse mode du jeunisme.

     

     15 7 18 Du pain et des jeux  Devant l’engouement général et pour ainsi dire obligatoire à l’égard de la coupe du Monde de football, me permettra-t-on de prendre un instant de recul ?… Je ne suis pas allé longtemps à l’école et ne possède que le certificat d’étude primaire, mais de ce fait, ayant peu appris, j’ai presque tout retenu, notamment ce que l’on nous disait des Romains qui, vers la fin de l’Empire, entretenaient les populations en leur fournissant la base alimentaire, et les amusaient avec les jeux du cirque, soulevant la critique d’un philosophe de l’époque, Juvénal, célèbre pour sa diatribe Panem et circenses, que l’on peut traduire par Du pain et des jeux. Et je me demande si aujourd’hui, nous n’en sommes pas rendus au même point avec le foot-spectacle qui amuse les foules comme jadis les jeux du cirque…pour leur cacher que le bateau prend l’eau de toute part.

     

     13 7 18 L’Otan  Créée à la fin des années 40 dans le contexte de la guerre froide, pour faire face au danger communiste que représentait l’Union Soviétique et ses alliés réunis au sein du Pacte de Varsovie, l’Otan, représentait pour De Gaulle, la dépendance si ce n’est la vassalisation des pays européens à l’égard des Etats-Unis. Si bien qu’arrivé aux affaires, il s’empressa de sortir la France de l’Otan... qu’il appelait ''le machin''. Et l’on resta ainsi indépendants jusqu’à l’arrivé de Nicolas Sarkozy à la Présidence, lequel s’empressera de réintégrer l’Otan, ce qu’aucun de ses prédécesseurs n’avait osé, dont Mitterrand qui, pour opposé qu’il ait été à De Gaulle, avait le sens de l’intérêt supérieur de la France.  Enfin, aujourd’hui que l’Union soviétique a disparu, entraînant la dissolution du Pacte de Varsovie, l’Otan n’a donc plus de raison d’exister, si ce n’est à vouloir rester dans une sorte de vassalisation à l’égard des Etats-Unis. Et il serait peut-être temps, notamment pour la France, d’en ressortir, plutôt que de continuer à financer une organisation qui ne profite qu’aux Américains.

     

     1 7 18  Par-delà l’indignation   Quand on voit le comportement d’un Président, visiblement un peu jeune pour assumer dignement la fonction, et  qui par surcroît ne fait qu’amuser la galerie, sans aucune retenue, ignorant même jusqu’où il peut aller trop loin, au point d’inviter à l’Elysée des musiciens issus de la diversité, spécialisés dans l'évocationdes détails graveleux de leurs pratiques sexuelles, quand ce n’est de leur haine de la France… on a tendance à penser que le vrai pouvoir ne doit pas être à l’Elysée, mais ailleurs : chez les multinationales, la haute finance, leurs relais de Bruxelles, et les gourous comme George Soros qui n’aime pas la vieille Europe, ne le cache pas, et alimente des associations dites ‘’humanitaires’’, pour qu'elles soient dans la contestation, le dénigrement, la politique du pire. Enfin, comment ne pas avoir un souvenir ému et regretter l’époque pas si lointaine, où la diversité s’exprimait par la voix de Joséphine Baker qui chantait : ‘’J’ai deux amours, mon pays et Paris… ’’. Effectivement, on était dans un autre registre.

     

     25 6 18  On a à apprendre de l'Afrique  C'était le titre d'un article dans le journal de mercredi, mais est-ce bien le cas ?  Avant la colonisation, l'Afrique était secouée par les guerres tribales qui impressionnaient par leur horreur ceux qui réussissaient à s'y aventurer... Après la décolonisation, les guerres ont repris sous une autre forme... Et, en dépit de l'équivalant à cinq plans Marshall que représentent les aides occidentales à l'Afrique depuis la décolonisation, ce continent est dans un tel état que ceux qui le peuvent s'en échappent, comme on le voit avec les migrants. Vraiment, que peut nous apprendre l'Afrique, à part qu'elle est devenue le tonneau des danaïdes des aides occidentales  ?  

     

     29 5 18  Journée de solidarité ou réduction des fêtes chrétiennes ?  Sous l’ancien régime, le roi, de droit divin ou reconnu comme tel, se devait de suivre les recommandations de l’Église, qui imposait notamment d’octroyer au peuple laborieux un jour férié par semaine, le dimanche, jour du Seigneur, auquel est venu s’ajouter d’autres fêtes. Et si un roi, pour quelque raison que ce soit, s’était avisé de supprimer un jour férié, il se serait vite fait rappeler à l’ordre par le pape et aurait obtempéré, par crainte des représailles… Aujourd’hui, la laïcité s’imposant, les contraintes chrétiennes ont disparu, et on assiste, au nom de l’efficacité libérale, à diverses tentatives de suppression du repos dominical. Si bien que dans la foulée, presque naturellement, on a fait du lundi de Pentecôte un jour travaillé au profit de la solidarité envers les personnes âgées…Motif louable, certes, mais qui cache mal cette volonté libérale d’augmenter toujours plus le temps de travail. D’autant que la nature ayant horreur du vide, on peut craindre que la réduction des fêtes chrétiennes ne s’accompagne bientôt d’une tentative de remplacement par des fêtes musulmanes...Dans ce contexte, on peut se demander s’il ne faudrait pas mieux défendre nos traditions, dont le lundi de Pentecôte, plutôt que de donner l’occasion à une civilisation opposée à la nôtre, de trouver un nouveau terrain d’infiltration.

     

     26 5 18 Sun Tsu et les banlieues  Dans les décennies passées, certains observateurs suggéraient de limiter l’immigration, au motif qu’elle profitait à l’Islam pour s’implanter, comme l’avait préconisé Boumedienne dans ses discours : «Nous n'irons pas en Europe en tant qu'amis, nous irons pour la conquérir avec nos fils, le ventre de nos femmes nous donnera la victoire». Sous-entendu, ‘’avec les enfants qu’elles feront’’. Et ces observateurs précisaient que la conquête se faisait en appliquant le principe développé par Sun Tsu dans L’art de la guerre : « Allez dans les pays adverses ; discréditez tout ce qui est bien dans ces pays ; ridiculisez leurs traditions ; contestez leurs lois ; imposez vos coutumes ; répandez la discorde entre les citoyens du pays ; excitez les jeunes contre les vieux, etc.». ’’Les jeunes’’, expression devenue synonyme de jeunes musulmansAujourd’hui, ces observateurs ont pratiquement disparu du paysage médiatique, et la classe politique feint toujours d’ignorer Sun Tsu, alors que les investissements énormes faits dans les banlieues n’ont rien réglé, si ce n’est qu’ils ont acheté momentanément la paix, comme le feront toutes  nouvelles mesures de quelle sorte que ce soit, l'expérience montrant qu’à acheter la paix, on se met en situation de la payer toujours plus cher...  

     

     

    22 5 18  Pensée émue pour la princesse Margaret  Au début du règne de la reine Élisabeth, sa sœur Margaret et le colonel Peter Townsend, aviateur héros de la Seconde Guerre mondiale, s’aimaient d’amour si tendre qu’ils envisageaient de se marier. Mais, Peter n’étant pas d’origine aristocratique en plus d’être divorcé, Margaret dut rompre cette liaison, en raison de ‘’ses devoirs envers le pays’’ (sic).  Aujourd’hui, le prince Harry épouse une roturière, divorcée et d’origine afro-américaine, et tout le monde est contant et applaudit… y compris la reine Élisabeth, probablement ravie de voir la cote de la famille royale remonter dans les médias. Situation probablement moins apprécié par l’Angleterre profonde et conservatrice en voyant la diversité faire son entrée dans la famille royale, sachant que les traditions sont le fondement de la durée… Enfin, par delà le regard que l’on peut avoir sur l’évolution des choses et des mœurs, peut-être annonciatrices de couples princiers encore plus en rupture avec la tradition, on pourra tout de même avoir une pensée émue pour la pauvre Margaret, et ses amours contrariées.

     

     18 5 18  Le vin, seule boisson alcoolisée ? Chaque fois qu’il est question des méfaits sur la santé des boissons alcoolisées, c’est le vin que l’on montre du doigt, alors qu’il ne contient en moyenne que 13% d’alcool. Et jamais il n’est fait allusion aux autres boissons bien plus alcoolisées, pastis et wiskis notamment, qui contiennent plus de 40% d’alcool. Ainsi, on assimile le vin à de l’alcool, alors que c’est la boisson la moins alcoolisée de toutes les boissons alcoolisées. Pourquoi ? Comme disait mon grand-père : « si nous les viticulteurs, avions la puissance financière des grandes marques, peut-être qu'on dirait moins de mal du vin ».

     

     22 4 18  Notre-Dame-des-Landes et la facture EDF  Si les zadistes obtiennent de rester sur le site, qu’elles qu’en soient les conditions, ils vont créer un précédent, une sorte de légitimation des autres zones de non-droit, dont les cités plus ou moins sous influence de minorités, qui vont en profiter pour accentuer leur emprise, en mettant des barrières sur les routes d’accès, comme à Notre-Dame-des-Landes, etc..  Phénomène qui, en plus des questions de principe qu’il pose à l’Etat de droit, a aussi une incidence économique qui nous concerne tous, comme par exemple avec les relevés de compteurs que les agents d’EDF ne peuvent plus effectuer dans ces quartiers, d’où des factures impayées, alors qu’il n’est pas question de leur couper le courant pour autant… et au final, c’est nous qui payons. Sujet rarement abordé vu son peu d’importance quand le phénomène est marginal, mais qui ne sera plus négligeable en se développant...

     

     18 4 18  En plein charlotade  Des frappes en Syrie sans preuve de la responsabilité du régime et sans mandat de l’ONU… plus de mille gendarmes qui n’arrivent pas à évacuer quelques douzaines de zadistes, que Massu et Bigeard doivent s’en tordre de rire dans leur tombe… et un Président qui va expliquer à Bruxelles qu’il faut que l’Europe s’ouvre aux autres alors qu’on n’a pas de travail à leur offrir, ni les moyens de les entretenir sans augmenter les prélèvement sociaux…etc. etc. Mais quand va-t-on arrêter cette politique irréfléchie qui nous ruine et va finir par ne plus faire rire ceux qui ont gardé un peu de bon sens ! ?… 

    14 4 18 Macron vassal de Trump  L’empire américain, comme tout empire, pour exercer sa domination sur la partie du Monde qu’il estime être sous son influence, doit se dire qu’il est bon de distribuer à l’occasion quelques claques, pour montrer que c’est bien lui le chef. C’est ainsi qu’en dépit de preuves attestant que c’est bien le régime syrien qui a utilisé des armes chimiques, Trump frappe en Syrie. Ce qui ne peut évidemment que nous rappeler l’intervention en Irak, au motif de la détention d’armes de destruction massive…qui n’existaient pas. Le problème pour nous, c’est que pour se légitimer, Trump entraîne avec lui notre Président qu’il considère comme un vassal, contraint de le suivre dans cette aventure pour le moins critiquable. D’autant qu’on comprend bien qu’elle trouve son réel fondement dans la présence des Russes qui sont sur le terrain, et réussissent, au détriment de  l’influence américaine. Le tout étant bien éloigné de nos intérêts européens, on peut se poser la question de savoir si, à la critique du suivisme de Macron, il ne faudrait pas y ajouter la contestation de notre état de vassalisation à l’égard des Etats-Unis, et demander à notre Président de faire preuve d’indépendance, comme le fit De Gaulle en son temps, en sortant de l’OTAN, qui n’a plus de raison d’être depuis la fin de la guerre froide. Et mener enfin une politique propre à nos intérêts, notamment à l’égard de la Russie, à laquelle les Américains essaient de nous opposer, contre toute logique européenne.

     

     24 2 18  Militaires mal-aimés   Depuis quelque temps, les chroniqueurs judiciaires mettent systématiquement en relief le fait que le crime particulièrement odieux commis sur une fillette, l’a été par un ‘’ancien militaire’’ (sic). Individu qui a été renvoyé de l’Armée peu de temps après s’être engagé, ce qui lui enlève l’authenticité d’un vrai militaire, ayant servi son pays pour le moins honnêtement. En revanche, quand on nous parle de Martin Fourcade, presque aucun média ne dit qu’il est lieutenant, autrement dit, un authentique militaire officier par surcroît. Ainsi, lorsqu’il s’agit d’un triste individu, on ne manque pas de revenir sur son séjour dans l’Armée, pour court qu’il ait été. Et quand il s’agit d’un homme admirable, comme Martin Fourcade, là, pas un mot sur le fait qu’il est aussi militaire, alors qu’il n’y a pas si longtemps, on l’aurait appelé : le Lieutenant Fourcade… Est-ce à dire qu’il serait devenu dévalorisant voire déshonorant d’être militaire... Vraiment, il y a là comme un hiatus qui interpelle l’honnête citoyen, espérons qu’il en sera prochainement de même, pour les chroniqueurs qui nous parleront du Lieutenant Martin Fourcade, champion olympique.

     

     6 12 17 Étonné qu’on parle de funérailles nationales pour Johnny Hallyday, alors qu’il n’y a pas si longtemps on vouait aux gémonies ceux qui cachent leur argent dans les paradis fiscaux, dont il a fait partie ( il a même perdu un procès contre le fisc il y a moins d’un an ). Et pour ceux qui n’ont pas la mémoire courte, n’oublions pas que dans sa jeunesse il a défrayé la chronique, ayant profité de ses relations pour se faire dispenser d'aller en Algérie, où l'on envoyait les appelés de sa génération, solidarité élémentaire à laquelle il était mal venu de se soustraire. Enfin, même si les morts sont toujours plus grands que de leur vivant, de là à en faire un héros... 

     

     6 10 17  De la chienlit au b…   Sachant notre Président rompu aux techniques de communication, tout le monde aura compris que c’est de façon délibérée et calculée qu’il a emprunté le vocabulaire des charretiers. Et l’affaire ayant accaparé les médias, au détriment de sujets qu’il devait préférer ne pas voir commenter, on peut dire qu’il a réussi son coup. Cela dit, sans être nostalgique, on regrettera quand même un peu l'époque où nos dirigeants, lorsqu'ils sortaient du vocabulaire usuel pour marquer les esprits, plutôt que de se montrer vulgaire, allaient chercher un mot peu usité, comme de Gaulle en mai 68 quand il s’est exclamé : « la réforme, oui, la chienlit, non ! ». Comme dirait Alain Delon : « j’ai connu cette époque, c’était autre chose… ».

     

     

     

     

     

     

     

     

     


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